L’ouverture de l’appareil a certes permis de découvrir le mécanisme mais le trouble est resté bien caché. L’opération n’avait rien changé sinon que je me retrouvais maintenant avec une ou deux petites roues dentées supplémentaires. Je fis le lien plus tard entre le cadran solaire et les transferts mécaniques et mathématiques qui ont permis cette imitation concrétisée par le développement de l’horlogerie. Encore plus tard, le temps mort du réveil m’a fait chercher le sens du temps. Pour Aristote, c’est la mesure du mouvement et pour Saint Augustin, il sait ce qu’est le temps si on ne le lui demande pas mais si on le lui demande, il ne le sait pas. Le temps synthétise tous les mystères. Tous les domaines d’étude s’en approprient une partie. Avec les cloches, la société s’accorde sur son temps et si on bouge trop, on devient en décalage. Le pouls du temps, le tempo de la musique rythment la vie. C’est pour ça que j’aime une musicienne. Et dans tout cela, on espère un salut, une vie éternelle, c’est-à-dire au-delà du temps. Mystère. Je le rappellerai même après ma mort. Attendez mais je ne vais pas résoudre le mystère. Il faut se synchroniser jusqu’à ce que le décrochement final arrive.
Si on y voit une parabole, je l’interprète ainsi. Le temps nous est donné. On peut le gaspiller, en profiter. Le temps, c’est la vie, terrien, pour les siècles des siècles